Jamais la notion de lien “organisme / environnement”, si chère à la Gestalt-thérapie, n’a été si concrète, si prégnante. Il nous est donné à voir, à vivre, à éprouver parfois, combien notre façon d’être au monde est liée à notre environnement proche, ou même plus éloigné.
L’humanité traverse une crise sanitaire qui peut profondément modifier nos rapports aux autres, au travail, à la famille.
Cette période de confinement, si singulière, peut faire émerger de l’inconfort, de la peur, de l’angoisse, mais aussi, peut-être, des interrogations, des questions de fond :
- Comment rester ouvert au monde, à soi et aux autres, en étant confiné ?
- Comment cultiver son intériorité sans se replier ?
- Comment nourrir la vie quand la maladie, et parfois la mort, sont omniprésents ?
- Comment soutenir et traverser de véritables tsunamis émotionnels quand ça souffre, quand il y a du trop, ou du manque, du vide ?
Cette période est une épreuve, un traumatisme, un deuil pour certains, mais aussi une expérience qui peut ouvrir vers d’autres paradigmes.
La Gestalt-thérapie, thérapie humaniste, nous invite, individuellement, et collectivement, à être plus créatifs, et peut-être d’avantage pendant cette période de confinement.
En tant que thérapeute, j’ai une obligation morale, éthique, et sanitaire à respecter le confinement imposé par le gouvernement.
Il me tient aussi à cœur de continuer à nourrir le processus thérapeutique, à prendre soin du lien. La Gestalt-thérapie pourrait se définir comme la thérapie “de la relation par la relation”. Dans ce moment, hors du temps, où beaucoup de choses du quotidien sont mises en pause, je propose donc aux personnes que j’accompagne des séances par téléphone ou visioconférence, à leur convenance.